Rien de plus triste que de constater que la superbe photo et le merveilleux texte sur
lequel on s’était donnée à fond ne récoltent que du vent après leur publication sur les
réseaux sociaux. Pas de commentaires, pas de pouces en l’air, aucun partage. En bon
québécois, c’est POCHE !
Me voyez-vous venir ? Pour éviter ces situations décevantes, je vous invite à lire cet
article qui vous apprendra des trucs pour guider la rédaction : 4 principes à mettre dans
sa petite poche arrière !
1. Connaitre les différents visages de notre audience
La règle d’or pour récolter de l’engagement sur une publication est de l’adapter à son
audience. Mais ici, il y a une petite nuance cruciale. En marketing, on utilise les termes
audience cible pour parler du public qu’on tente de rejoindre. Cependant, il peut y avoir
une différence entre votre audience cible et votre audience actuelle. La clé est d’avoir
du contenu équilibré entre ces deux groupes, pour plaire à l’un sans négliger l’autre.
Voici un exemple tiré de la réalité pour illustrer les conséquences d’une telle négligence.
Connaissez-vous les BucksBoys ? C’est un groupe de jeunes Québécois qui s’amusent
à déjouer la sécurité de différents événements et à se filmer pendant leurs actions.
Leurs vidéos YouTube ont fait fureur et leur public est aujourd’hui très impressionnant
(près de 100 000 personnes suivent leurs conneries !). Pour le Québec, c’est beaucoup
d’admirateurs. Depuis peu, leurs vidéos sont filmés en anglais. On peut facilement en
déduire qu’ils souhaitent maintenant rejoindre un auditoire anglophone. Mais ce faisant,
ils risquent aussi de perdre leur audience de base, soit les francophones qui les ont
catapultés vers le succès. C’est ainsi que l’audience cible est favorisée au détriment de
l’audience actuelle, un pari dangereux selon moi.
Bien connaitre son audience est aussi essentiel pour pouvoir adapter ses contenus. En
plus du genre et de l’âge, il faut découvrir les autres pages que les gens suivent et
leurs divers champs d’intérêt. Ces informations peuvent se trouver grâce à vos
statistiques de pages ou encore à l’aide d’outils d’écoute sociale. Encore mieux, une
analyse professionnelle peut-être réalisée. Le moment social offre ce genre de service.
2. Apporter une valeur supplémentaire
Facebook compte aujourd’hui 3 milliards d’utilisateurs. Combien de publications sont
placées en ligne chaque jour, selon vous ? Je veux vous lire ! Svp, donnez-moi votre
estimation dans les commentaires.
Ce que je veux mettre en lumière en présentant ces chiffres, c’est que la majorité du
temps passé sur les réseaux sociaux est utilisé à suivre le fil plutôt qu’à interagir, parce
qu’il y a tellement à lire. Alors, comment faire pour ne pas rater son coup et sortir du lot ?
Offrir une valeur ajoutée à nos publications passe par autre stratégie que de
vendre ou de faire connaitre votre entreprise. Vous connaissez l’expression « on n’attire
pas les mouches avec du vinaigre » ? Il existe trois visées différentes pour agrémenter vos
écrits :
Divertir
Renseigner
Inspirer
Vous pouvez aussi mettre dans votre mire de répondre à un problème ou à un besoin
qui concerne votre audience.
3. L’appel à l’action
Parfois, il suffit de demander pour recevoir. C’est le principe de l’appel à l’action, dont la
définition se résume bien par la petite phrase magique « donnez-nous votre opinion »,
qu’on peut décliner selon une infinité de variantes, et qui donne le sentiment que
quelqu’un s’intéresse à nous.
Les appels à l’action apportent un dynamisme et une énergie renouvelée avec chaque
nouveau commentaire de réponse. Ils incitent les gens à réagir, puisqu’ils donnent des
instructions sur ce que l’on doit faire ensuite. Ils poussent à faire interagir en stimulant
notre curiosité et notre compétitivité.
4. Interagir avec la communauté
Les réseaux sociaux partent du concept de socialisation. Si vous n’interagissez pas
avec votre communauté, elle n’interagira pas avec vous. Et le principe va plus loin que
de répondre aux commentaires sur ses propres publications. Il implique d’aller jouer
dans la cour des autres par moment, en publiant des commentaires sur des sites
extérieurs au nôtre.
En conclusion, ces principes se veulent un résumé des grandes lignes directrices qui
guident dans l’art de la publication sur les médias sociaux, et qui apporteront
inévitablement de l’engagement de la part de votre audience. On dit que les nouvelles
habitudes mettent 21 jours à s’ancrer. Il est donc normal que les résultats ne soient pas
immédiats ! Mais ne vous découragez pas et surtout, visez la sincérité. Elle transparait
même dans le virtuel.
Sincèrement !